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quatrieme poeme
Sentence
L'attente interminable qui dure,
La remémoration d'un bonheur fini
Depuis l'instant, où d'un murmure
On décida de détruire sa vie.Comme un condamné à mort
Qui jusqu'au bout espère encore.Et soudain elle l'appercu,
Le jour du déchirement,
Des secondes de réalités perdues
Défilaient inévitablement.Comme un vivant qui se meurt
Et qui voit arriver son heure.Et le répis accordé prend fin.
Tout se termine et tout commence
Des larmes surgissent soudain,
Murer dans un éternel silence.Comme un mort qui, errant,
Tend la main aux vivants.Et le boureau, grand sourire,
Prend un dernier plaisir,
Car le geste qui la tuera
Se sera elle qui l'accompliera.
Et le condamné, le vivant et le mort
Se retrouve en un seul corps.
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